dimanche 7 septembre 2008

Serigne Sam Mbaye

Né à Louga vers 1922, de parents dignes et respectés qui ont fondé une famille réputée par son érudition et sa vertu religieuses, SERIGNE SAM fût baptisé MAME MOR DIARRA frère utérin de KHADIMOU RASSOUL CHEIKH AHMADOU BAMBA. Son père AHMADOUL MOUKHTAR, plus connu sous le nom de AHMADOU SAKHIR , fût un savant émérite, un grand adorateur pétri de dons et de miracles. Sa mère, SOKHNA FATOU THIAM, fervente musulmane très vertueuse, avait coutume de donner de la nourriture à son entourage et aux nécessiteux. Elle était une femme dévouée corps et âme à son époux et se distinguait également par son intelligence rare. L’Homme : son cursus A la fleure de l’âge, c’est d’abord chez le marabout MBAYE TOURE que SERIGNE SAM fut initié au SAINT CORAN avant d’être envoyé à COKKI par son père chez son propre disciple CHEIKH AHMAD SAKHIR LO, pour parachever ce qui lui restait du Coran. En un temps record, SERIGNE SAM mémorisa le saint Coran à la surprise de son maître qui lui enseigna le Droit Islamique, la grammaire et beaucoup d’autres disciplines. SERIGNE SAM voyagea ensuite vers Saint-Louis où il étudia auprès d’éminents savants parmi lesquels Serigne Diakhaté à Guet Ndar qui enseignait de célèbres disciplines.

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Chaque matin

Chaque matin , la terre interpelle l' homme et attire son attention sur trois faits . Elle lui dit :
Oh ! Homme , tu es en train de marcher sur moi en compagnie de tes pairs , tu ne manqueras pas de venir dans mon sein , solitaire , sans aucune compagnie
Tu es en train de marcher sur moi avec forme et bonne santé ; tu finiras dans mon sein avec faiblesse et des vers de terres qui te mangent .
Tu marches sur moi , sous la lumière solaire , en voyant ce qui te plait , tu seras enseveli et tu ne verras plus rien si ce n' est tes propres oeuvres .

De la même façon , sa tombe l' interpelle également trois fois ; elle lui dit :
Tu es en train de mener une courte vie , une longuebvie t' attend et tu ne lui réserves rien
Tu es sous la lumière et la liberté ; tu ne te souviens à aucun moment ni ne médites sur le fait que je suis , moi , la chambre de l' obscurité et des vers de terres , la chambre de la solitude , des souffrances
Tu es en liberté , cette liberté aurait du être perturbée par une reflexion que tu devrais faire sur ta venue ici ; à mon niveau , moi , une maison dans laquelle tu n' auras plus aucune liberté , tu ne pourras plus aller ni venir ; une longue attente en position couchée qui ne finira qu' au moment de la fin des temps ; or nul si ce n' est Dieu ne connait cet instant .
L' homme doit donc se souvenir des moments de souffrance dans la méditation afin d'avoir un comportement tel que toutes ses actions n' aient que la seule Face de Dieu pour motivation .